Votre ophtalmologue et expert de l'oeil vaudois

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  • Qu’est-ce que la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme ou la presbytie ?

    L’oeil est un système optique, composé notamment de trois structures essentielles, à savoir la cornée, le cristallin et la rétine. La cornée est la structure transparente en avant de l’oeil. Le cristallin est une lentille naturelle qui se trouve au milieu de l’oeil. La rétine, quant à elle, est une structure tapissant la paroi interne de l’oeil. La cornée et le cristallin ont pour fonction de mettre au net les images sur la rétine. En effet, c’est au niveau de la rétine que les images vont être analysées et il est essentiel que les images soient focalisées et présentées de manière nette sur la rétine. Par analogie, l’oeil peut être comparé à un appareil photo : la cornée et le cristallin correspondent à la lentille de l’appareil photo, et la rétine correspond au film. Lorsque l’image n’est pas focalisée sur la rétine, mais est formée en avant de la rétine, on parle de myopie. Au contraire, lorsque l’image est focalisée en arrière de la rétine, il s’agit d’hypermétropie. Lorsque l’image est focalisée partiellement sur la rétine, on parle alors d’astigmatisme. Dans tous ces cas, l’image est floue sur la rétine. Pour corriger la myopie, l’astigmatisme ou l’hypermétropie par la chirurgie, on peut modifier la forme de la cornée par le laser ou bien mettre en place une lentille dans l’oeil en avant du cristallin. Le but de ces opérations est de permettre la formation d’une image nette sur la rétine. La presbytie correspond à un phénomène normal de vieillissement du cristallin (lentille naturelle à l’intérieur de l’oeil). Normalement, le cristallin change de forme lors de la lecture. Au-delà de l’âge de 45 ans environ, il perd progressivement sa capacité à se déformer et il en résulte des difficultés grandissantes à la lecture.
  • Quels sont les moyens de corriger la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme ?

    Les moyens les plus simples consistent à porter des lunettes ou des verres de contact. La chirurgie réfractive présente également une alternative. Dans le passé, la cornée était taillée par un couteau au diamant pour changer sa forme. Ces techniques, la kératotomie radiaire ou la kératotomie arciforme, sont des techniques obsolètes. Elles donnent de mauvais résultats à long terme. Actuellement, le laser excimer offre des résultats satisfaisants. Avec le laser excimer, plusieurs techniques sont disponibles : la PRK, le LASEK et le LASIK. Dans la PRK ou le LASEK, le laser est appliqué directement sur la cornée. Dans le LASIK, un volet est d’abord créé dans la cornée et le laser est appliqué sous le volet. La différence essentielle entre PRK, LASEK et LASIK réside dans le degré de myopie traitable, le temps de récupération et les phénomènes de douleurs. La PRK et le LASEK ne permettant de corriger que peu de myopie, sont associés à une récupération lente en 4 à 10 jours, avec une stabilisation du résultat en quelques semaines, et les patients ressentent souvent une impression de corps étranger voire de vraies douleurs pendant les deux à trois jours post-opératoires. Le LASIK permettant de traiter plus de myopie, et une récupération rapide en un ou deux jours, ne provoque que peu de gêne, soit pendant, soit après l’intervention. En conséquence, le LASIK est en principe le traitement de choix. Tout le monde n’est pas opérable par ces méthodes et certaines conditions oculaires, voire de santé, en général, doivent être remplies. Lorsque la myopie, l’astigmatisme ou l’hypermétropie sont trop forts ou ne peuvent être corrigés par le laser, on a alors recours au placement d’une lentille intraoculaire, également nommé implant. Dans cette technique, une petite lentille est glissée dans l’œil en avant du cristallin. Il s’agit en quelque sorte de lentilles de contact spécialement conçues pour être placées à l’intérieur de l’œil. Les implants les plus utilisés sont l’ICL et l’Artisan. Pour corriger la presbytie, il est possible de remplacer le cristallin déficient par une lentille multifocale, permettant la vision de loin et améliorant la lecture. Il est aussi possible de corriger un oeil pour la vision de loin et l’autre oeil pour la vision de près. C’est la technique de la monovision.
  • Combien de jours d’arrêt de travail dois-je prévoir après l’intervention ? Est-ce que les deux yeux peuvent être traités en même temps ?

    Avec le LASIK, les deux yeux sont traités en une séance et un à trois jours d’arrêt de travail sont en général suffisants. En ce qui concerne la PRK et le LASEK, les deux yeux peuvent être traités en une séance, mais il faut compter une semaine d’arrêt de travail. Les opérations d’implants (ICL, Artisan ou lentilles multifocales) sont pratiquées à une ou deux semaines d’intervalle entre les deux yeux et pour chaque opération un arrêt de travail d’une semaine est nécessaire.
  • Quelles sont les précautions après la chirurgie ?

    Il s’agit d’une chirurgie de confort, dont le but est de permettre une qualité de vie, où les lunettes jouent un rôle faible voire nul. Les technologies actuelles permettent de réduire de manière importante la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Dans la grande majorité des cas, le port de lunettes ou de lentilles de contact n’est plus nécessaire. Toutefois, chez 1 % des patients opérés, un usage occasionnel de lunettes s’avère encore nécessaire, notamment lorsque la demande visuelle est grande, par exemple, lors de la conduite nocturne, pour faire du tir, etc… Il s’agit alors de lunettes de très faible puissance. Notons que les patients traités de la myopie, de l’astigmatisme ou de l’hypermétropie peuvent avoir de la presbytie vers l’âge de 45 ans et que des lunettes de lecture sont alors nécessaires. En effet, la presbytie est un phénomène physiologique qui apparaît qu’il y ait une intervention ou pas. Les patients opérés de la presbytie peuvent avoir besoin de loupe de lecture lorsque les caractères sont trop petits.
  • Est-il possible de se faire opérer de la cataracte après une chirurgie réfractive ?

    Cela est tout à fait possible et ne représente pas de difficultés supplémentaires.
  • Quels sont les risques de la chirurgie réfractive ?

    Les risques sont ceux liés à toute chirurgie tels que les infections, les inflammations et les problèmes de cicatrisation. D’autres risques sont propres à la chirurgie réfractive : sous-correction, sur-correction, baisse de la vue, éblouissement nocturne, sécheresse oculaire, etc… Dans l’ensemble, les complications sont rares et représentent moins de 1% des cas opérés. Il s’agit en général de problèmes relativement bénins et corrigeables par des collyres ou une retouche chirurgicale. Toutefois, le risque de complications graves pouvant aboutir à une baisse importante de la vision n’est pas nul.
  • Quels sont les effets secondaires de la chirurgie réfractive ?

    Les yeux opérés sont souvent secs pendant les premières semaines après l’intervention. Aussi des gouttes de larmes artificielles sont souvent nécessaires. Lors de la vision nocture, il peut y avoir une tendance à l’éblouissement. Durant les premières semaines post-opératoires, les yeux peuvent se fatiguer plus vite avec la lecture ou le travail à l’ordinateur.
  • Est-ce que le traitement est pris en charge par les caisses maladie ?

    Malheureusement, les caisses maladie ne prennent pas en charge la chirurgie réfractive. Notons que les retouches chirurgicales pour sous- ou sur-correction ne sont pas facturées. Suivant les cas, un arrangement financier est possible.
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